Pic du Neouvielle - Hautes Pyrénées

1 novembre 2015

Pic du Neouvielle - Hautes Pyrénées

Depuis Toulouse prendre l'A64 direction Foix/Tarbes et prendre la sortie 16 puis prendre la direction Arreau / Saint Lary. Il faut environ 2h00 depuis Toulouse (et 4.60e de péage - 01/11/2015).

Pour rejoindre le départ de la randonnée il faut ensuite depuis Saint Lary prendre la D929 jusqu'au lac d'Oredon (la D929 tourne à droite à hauteur de Fabian). Attention, au lac d'Oredon, la montée en voiture jusqu'au parking du lac d'Aubert n'est possible que jusqu'à 9h30. Nous l'avons fait le 31/10 et à cette date, il ne semblait y avoir aucune restriction, mais en saison c'est probablement très différent.

Ballade de type boucle. Dénivelé fort mais surtout, dans le sens où nous l'avons fait, la première partie n'est pas du tout balisée et donc assez difficile.

La quasi totalité de la randonnée s'effectue dans des éboulis de gros blocs, où les mains et les bras sont aussi sollicitées que les jambes !

Carte : Néouvielle Vallée d'Aure (IGN TOP25 1748 ET)

Altitude de départ : 2160m

Altitude d'arrivée : 3091m

Durée : approx. 7h30 min

Nous avions planifié de faire le Pic du Néouvielle, en boucle, de l'Est vers l'Ouest. Depuis le parking du lac d'Aubert. Je ne le conseille pas ! Après l'avoir fait, il est plus facile de faire un aller retour en partant du lac d'Aubert en direction de la crête de Larris.

Dans notre cas, nous avons pris la direction de la Hourquette d'Aubert dont le sentier est bien matérialisé sur la carte, puis nous l'avons laissé sur la droite et nous sommes descendus sur la gauche pour tenter de retrouver le sentier matérialisé sur la top 25 mais qui sur le terrain n'est pratiquement pas matérialisé à l'exception de quelques cairns sur la fin. Heureusement, le pic reste bien visible et nous progressons lentement dans les blocs sans le perdre de vue, contournant une petite dépression, puis franchissant un petit col, jusqu'à rejoindre la brèche de Chausenque plus de 3h plus tard.

La progression est difficile. Il y a peu de neige. Suffisamment pour que cela glisse, certains blocs sont gelés, pas assez pour chausser les crampons ... si nous en avions eus !

Nous faisons une belle rencontre, un troupeau de 5 isards, à environ 50m. Nous nous observons mutuellement, pendant quelques minutes ... puis chacun reprend sa route.Il faut bien regarder, on les aperçoit sur la photo.

Pause déjeuner au pied de la brêche de Chausenque. Panorama superbe sur les lacs d'Aubert et d'Aumar.

L'ascension se poursuit. Pour moi elle s'arrêtera au pied du nevé localisé sur l'ancien glacier de Néouvielle. Je n'ai pas de crampons et je choisis la prudence. Mes compagnons de route poursuivent jusqu'au pied de la cheminée où ils renoncent à leur tour. Il est déjà tard, c'est très glissant et l'ascension de la cheminée leur prendrait 30 minutes de plus. Nous sommes le 31/10, nous ne voulons pas faire la descente à la frontale !

Ils redescendent en ayant presque fait le Néouvielle, à 50m du sommet ! Mais heureux :-).

Le retour est beaucoup plus facile que l'aller. Pas en raison du dénivellé, qui reste important, les genoux s'en souviennent, mais parce que le chemin est très visible, parsemé de cairns, et une fois le pierrier enneigé passé, le chemin ne présente plus de difficulté. Il chemine entre la crête des Barris et la crête des Laquettes.

On arrive au lac d'Aubert de l'autre côté après être passés sur le barrage.

C'est une randonnée exigeante, qui nécessite d'être bien équipé. Le parcours évolue principalement dans un paysage très minéral, constitué de pierriers de blocs plus ou moins grands.